Saint-Lyé-la-Forêt

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Saint-Lyé-la-Forêt
Saint-Lyé-la-Forêt
L'église Saint-Lyé.
Blason de Saint-Lyé-la-Forêt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes de la Forêt
Maire
Mandat
Jacques Christian Van Belle
2020-2026
Code postal 45170
Code commune 45289
Démographie
Gentilé Laétiens
Population
municipale
1 231 hab. (2021 en augmentation de 8,36 % par rapport à 2015)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 02′ 27″ nord, 1° 58′ 58″ est
Altitude Min. 120 m
Max. 137 m
Superficie 27,22 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pithiviers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Lyé-la-Forêt est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte de la commune de Saint-Lyé-la-Forêt et des communes limitrophes.

La commune de Saint-Lyé-la-Forêt se trouve dans le quadrant nord-ouest du département du Loiret, dans la région agricole de l'Orléanais[1] et l'aire urbaine d'Orléans[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 16,3 km d'Orléans[3], préfecture du département, et à 6,1 km de Neuville-aux-Bois, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Neuville-aux-Bois[2].

Les communes les plus proches sont : Bougy-lez-Neuville (3,2 km), Villereau (3,2 km), Bucy-le-Roi (5,3 km), Trinay (5,4 km), Neuville-aux-Bois (6,1 km), Rebréchien (7,5 km), Aschères-le-Marché (7,6 km), Chevilly (8,2 km), Chanteau (8,5 km) et Ruan (8,5 km)[4].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Aigrefin - Bois Saint-Germain - Châteaugaillard - Couarde - Coudresceau - la Brosse - la Croix Bucheron - la Fontaine - la Grande Chauderie - la Petite Fontaine - le Grillon - le Haut Bout - le Moulin - le Plessis - les Bordes Givry - les Charmettes - les Chauderies - les Ecossoires - les Fermes Neuves - les Mardelles.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Carte géologique de la commune de Saint-Lyé-la-Forêt.
  • qOE : Limons et loess quaternaires
  • m3-p1SASo : Sables et argiles de Sologne (Langhien supérieur à Pliocène inférieur.)
  • m2MSO : Marnes et sables de l'Orléanais (Burdigalien)
  • m2MCO : Marnes et calcaires de l'Orléanais (Burdigalien)
( : Gouffre, aven
$ : Carrière à ciel ouvert

La région d’Orléans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composée d’un empilement de couches sédimentaires d’origines essentiellement détritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s'étagent du Trias (- 250 millions d’années) au Pliocène (- 23 millions d’années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle : altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchées sur les plateaux et incision de la vallée actuelle de la Loire[5],[6].

Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment à l'Aquitanien (de - 23 à - 20,5 millions d’années). Leur partie supérieure, les marnes et calcaires de l’Orléanais (m2MCO), occupe la partie centrale de la commune[7]. Les marnes et sables de l’Orléanais (m2MSO), premiers dépôts burdigaliens (de – 20,44 à – 15,97 millions d'années) recouvrant les calcaires de Beauce, occupent occupent la partie ouest de la commune. Ces sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspaths kaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation[8],[7]. Cette formation est elle-même surmontée par les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datés du Langhien supérieur au Pliocène inférieur, une formation composée de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux très grossiers à fins et de lentilles d’argile verte, pure ou sableuse, occupant une partie est de la commune[9]. Enfin une poche de limons et lœss (qOE), datés du Quaternaire, affleure sur une frange nord-ouest de la commune[10].

Fragmentés et fissurés, les calcaires peuvent être le siège de phénomènes karstiques. Les circulations préférentielles d’eaux souterraines érodent ces calcaires en profondeur et entraînent la formation de dépressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilités ne sont pas rares dans la région orléanaise. 71 cavités ont été inventoriées par le service régional Centre du BRGM sur la commune, en  : onze gouffres, trois carrières souterraines et des dolines (dépressions circulaires ou elliptiques liée à l'activité karstique)[11].

Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 17 mètres. L'altitude du territoire varie en effet de 120 mètres à 137 mètres[12],[13].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 658 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Trinay à 6 km à vol d'oiseau[16], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 645,3 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Sous la Révolution française, le nom de la commune est orthographié Saint-Lié ; dès le début du XIXe siècle, on trouve l'orthographe Saint-Lyé. En 1919, le village adopte l'appellation composée Saint-Lyé-la-Forêt[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le bourg actuel de Saint-Lyé-la Fôret s’étend très probablement à l'emplacement d'un site routier antique de la voie Orléans-Paris, dont le tracé serait repris par la RD97 (Soyer, 1971[21]).

L'agglomération aurait été occupée du Ier Ap. J.-C. au Bas-Empire. En l'état actuel des connaissances, il est malheureusement impossible de délimiter son extension et de la caractériser plus précisément. Elle pouvait s'étirer le long de la voie Orléans-Paris sur plus de 500 m de longueur comme d'autres « village-rue » découverts dans la cité carnute à Berchère-Saint-Germain ou bien Tremblay-les-Village/Le Boulay-Thierry en Eure-et-Loir (Cribellier dir., 2016, p. 467[22]).

On rapporte qu'aux croisades, Simon de Bombelle ayant sauvé Saint-Louis en le couvrant de son écu, le roi lui donna, à son retour en France, vers 1273, la baronnie de la Mothe-Saint-Lyé qui resta dans cette famille pendant trois siècles.[réf. nécessaire]

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Nouvelle organisation territoriale[modifier | modifier le code]

Le décret de l'Assemblée Nationale du décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[23]. En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte alors 367 municipalités, rattachées à 59 cantons et 7 districts[24]. La municipalité de Saint Lié est rattachée au canton de Neuville et au district de Neuville[25]. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée »[26]. Ainsi la municipalité de Saint Lié devient formellement « commune de Saint Lié » en 1793[25].

Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[27],[28]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[27]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31[Note 1],[29]. Saint-Lyé-la-Forêt est alors rattachée au canton Neuville et à l'Arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[30],[25],[31]. Cette organisation va rester inchangée jusqu'en 2015.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Lyé-la-Forêt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[32],[33],[34].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[35],[36].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,5 %), forêts (37 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), zones urbanisées (3,1 %)[37].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Planification[modifier | modifier le code]

Plan local d'urbanisme[modifier | modifier le code]

La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en . Le document est approuvé en septembre 1990 puis révisé en et modifié en 2002, 2003, 2004 et 2010[38].

La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du , dite loi SRU, complétée par la loi urbanisme et habitat du , marque une évolution de la planification urbaine en créant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelés à se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux éléments nouveaux par rapport au POS : le plan d'aménagement et de développement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations générales en matière d'urbanisme, de développement, d'équipement et de préservation de l'environnement et les orientations d'aménagement et de programmation (OAP) qui correspondent à des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager, ou sur l'aménagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la révision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le [38],[39]. En absence de PLU approuvé, c'est le POS de 2001 qui est le document d'urbanisme de référence.

Documents d'orientations intercommunaux[modifier | modifier le code]

La commune est membre du pays Forêt d'Orléans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCoT. Le comité syndical du Pays Forêt d'Orléans - Val de Loire décide de prendre le la compétence « élaboration, gestion et suivi du Schéma de Cohérence Territoriale » et, après avis favorable conforme des différentes communes membres (le pour Saint-Lyé-la-Forêt), le préfet approuve la modification des statuts en ce sens le [40]. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le [41], l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études[42]. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018[43].

Logement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Réseau routier principal de la commune de Saint-Lyé-la-Forêt (avec indication du trafic routier 2014).

Infrastructures routières[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par l'autoroute A19 et trois routes départementales : la RD 97 (6 689 véhicules/jour), qui relie Orléans à Pannecières[44], la RD 106 (319 véhicules/jour), qui relie le centre-bourg à Artenay[44] et la RD 125 (292 véhicules/jour), qui le relie à Chevilly[44].

L'autoroute A19, mise en service en 2009[45], traverse la commune dans sa partie nord-ouest, mais n'a aucun échange avec son territoire. L'accès le plus proche à cette autoroute est le diffuseur de Beaune-la-Rolande, situé à 22 km[46] sur la commune d'Auxy et constituant la sortie n°6[47]. L'accès à l'autoroute A10 se situe quant à lui au niveau d'Artenay, à 10 km[48].

Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

Transports en commun routiers[modifier | modifier le code]

En 2016, Saint-Lyé-la-Forêt est desservie par la ligne régulière no 20 du réseau d'autocars interurbains Ulys[49] qui relie Pithiviers - Chilleurs-aux-Bois - Neuville-aux-Bois - Saint-Lyé-la-Forêt - Orléans[50]. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d'Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routière d'Orléans. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du [51]. Dans ce cadre le Réseau de mobilité interurbaine « Rémi » remplace chacun des réseaux départementaux et en particulier le réseau Ulys dans le Loiret et entre en service à compter de la rentrée scolaire du [52].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Lyé-la-Forêt est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses[53]. Entre 1989 et 2019, huit arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : quatre pour des inondations et coulées de boues et quatre pour des mouvements de terrains[54].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[55].

Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sècheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sècheresse[56]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa « fort » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[57].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[58]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[54].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un itinéraire routier structurant supportant un fort trafic (l'autoroute A19)[53],[59].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Lyé-la-Forêt est membre de la communauté de communes de la Forêt[60], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Neuville-aux-Bois. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux qui sont, en 2020, le PETR Forêt d'Orléans-Loire-Sologne, l'Agence Loiret Numérique, le Syndicat mixte de la production d'eau potables de la Sevinerie, le Syndicat mixte pour la collecte et le traitement des déchets ménagers de l'arrondissement de Pithiviers (SMITOMAP), le Syndicat mixte de ramassage et de traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de la région d'Artenay et le Syndicat mixte des bassins versants de la Bionne et du Cens[61].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[60]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Pithiviers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[60], et de la cinquième circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[62].

Politique et administration municipales[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Lyé-la-Forêt, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[63], pour un mandat de six ans renouvelable[64]. Il est composé de 15 membres[65]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Jacques Christian Van Belle est maire depuis 2014.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1980 1989 Marie-Hélène Ugolini    
mars 2001 2014 Jean-Paul Triffault   Technicien de fabrication
mars 2014 mai 2020 Chantal Beurienne[66]   Retraitée de l'enseignement
mai 2020 En cours Jacques Christian Van Belle[66],[67]   Ancien cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Environnement[modifier | modifier le code]

Gestion des déchets[modifier | modifier le code]

Au , la commune est membre du SIRTOM de la région d'Artenay (SIRTOMRA) de la région de Beaugency, créé en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 4] en porte à porte, des emballages ménagers recyclables en porte à porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire[68]. Un réseau de quatre déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est située sur la commune de Neuville-aux-Bois[68].

L'élimination et la valorisation énergétique des déchets sont effectuées dans l'outil de traitement appelé BEGEVAL[69], installé à Pithiviers et géré par le syndicat de traitement Beauce Gâtinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composé d’un centre de valorisation matière qui trie les emballages issus de la collecte sélective, les journaux-magazines et les cartons de déchèteries, et d’un centre de valorisation énergétique qui incinère les ordures ménagères résiduelles et le tout-venant incinérable des déchèteries ainsi que les refus du centre de tri[70].

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes de la Forêt en application de la loi NOTRe du [71].

Production et distribution d'eau[modifier | modifier le code]

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[72]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune[73]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[74],[75].

Assainissement[modifier | modifier le code]

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[76], est assurée par la commune elle-même[77]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 1 000 EH, soit 150 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée par la commune[78],[79].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[80]. En 2016, la communauté de communes de la Forêt assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[81],[82].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[83]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[84].

En 2021, la commune comptait 1 231 habitants[Note 5], en augmentation de 8,36 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
503710637724681727735752774
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
792888888868825763805745701
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
669623614549526470451457487
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4714395587579749509759891 083
2014 2019 2021 - - - - - -
1 1281 2021 231------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[85].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château de la Mothe des XVIe et XVIIe siècles est entouré de douves. Ce manoir privé est coiffé de toits à la Mansart et flanqué de deux tours rondes. Les façades, toitures, cour d'honneur et douves sont inscrits à l'inventaire des Monuments historiques depuis le 18 juin 1968[86].
  • L’église Saint-Roch est constituée de deux corps de bâtiment. La partie nord formant maintenant le bas-côté a été une église romane de 16 mètres sur 7 dont il ne reste que le mur nord et le clocher. Ce mur était percé de deux étroites fenêtres obstruées apparaissant de part et d'autre d'un contrefort. Elles sont montées en pierres de hauteurs inégales. Le clocher, tour carrée à deux étages, épaulée aux angles de contreforts peu saillants, est percé de petites fenêtres. Sur la façade ouest de cette ancienne église, on peut voir l'ancienne porte aujourd'hui murée. L'arc, sans doute surbaissé, est formé de claveaux soigneusement taillés. Cet ensemble ressemble aux églises de Yèvre-la-Ville et Pithiviers-le-Vieil et en fait une des plus anciennes églises des environs (fin du XIe siècle). À cette église a été ajoutée - fin du XVe siècle, début du XVIe siècle - une construction plus large et plus haute constituant aujourd'hui la nef de l'église actuelle. Cette nef est fermée à l'ouest par une façade percée d'une grande porte avec arc brisé et à l'est par un chœur à trois pans et cinq fenêtres. Le mur sud jouxtant le jardin de l'ancien presbytère est percé de quatre grandes baies vitrées. Au nord-est est l'abside de l'ancienne église remaniée sans doute au même moment. À l'intérieur, l'église apparaît spacieuse, bien éclairée au sud et à l'est et cela donne une idée d'équilibre malgré son asymétrie - un seul bas-côté au nord. La nef est constituée de cinq travées avec trois arcades brisées qui retombent sur des piliers octogonaux. Les voûtes actuelles ont remplacé, en 1898, un lambris de bois. Les grandes fenêtres au sud sont en tiers-point avec pour l'une d'elles un réseau flamboyant d'un élégant dessin. Chaque fenêtre correspond à une travée sauf au niveau du clocher. Une petite porte dans le mur sud débouche sur une sacristie composée de deux pièces dont l'une constitue une salle de réunion, le tout restauré en 1990. Dans le chœur, le mur Est avec trois pans est éclairé de baies avec vitraux représentant des étapes de la vie de Jésus. De chaque côté, une fenêtre plus petite complète l'éclairement Un maître autel en marbre blanc est du plus bel effet. De chaque côté, deux grands candélabres restés dans l'état complètent l'ensemble. À droite de l'autel, dans le mur, une petite fontaine est restée apparente. Le mur du bas-côté est flanqué de trois autels dans l'axe des travées, puis c'est le clocher et un petit chœur avec un autel adossé à l'abside. Toute fa façade ouest est protégée par un caquetoir réhabilité en 1995.
Le mobilier de cette église est assez important et en bon état. Dans la nef, un autel - face au peuple - a été aménagé avec le coffre de l'ancienne chaire surmonté d'un plateau en beau bois.
Un chemin de croix, en métal bien entretenu, est assez original. Adossé à un pilier, un socle de bois sculpté supporte une statue de Jeanne d'Arc. Un dais et une tenture mettent en valeur cet ensemble. Dans le chœur, la croix de procession, bien restaurée, est mise en valeur par une tenture grenat apposée derrière sur le mur. À noter, à la porte de la sacristie, un petit bénitier fait d'un coquillage peu commun.
Dans le bas-côté, au fond ouest, adossée à l'ancienne porte obstruée, une plaque funéraire rappelle Pierre Liegat décédé en 1733. Devant, les fonts baptismaux en grès chiné reposent sur quatre colonnes posées sur un socle bordé de blocs en grès gris chiné. À noter que le bénitier de l'entrée est dans le même matériau. À côté des fonts baptismaux, une fontaine ancienne. Au-dessus de cet ensemble, un Christ en Croix, fait de bois avec deux statues de part et d'autre en bois également faisant penser à la Vierge Marie et à saint Jean au pied de la Croix, au Vendredi saint.
Les trois autels indiqués plus haut sont dédiés l'un à saint Joseph avec l'Enfant Jésus, le deuxième à la Vierge Marie avec l'Enfant, le troisième à saint Lyé avec une peinture le montrant avec des enfants qu'il guérissait de maladies des os. Sous le clocher, une autre plaque funéraire rappelle Guillaume François Dugue de Bagnols, chevalier seigneur de la Mothe Saint Lyé qui habitait le château du bourg et décédé en 1743. Dans l'abside l'autel est surmonté du Sacré-Cœur D'autres statues de saint Lyé, saint Vincent, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus complètent l'ornement de ces autels
Les reliques de saint Lyé, ermite de la forêt d'Orléans ont demeuré longtemps dans une chapelle du village. Au Xe siècle, elles furent transportées à Pithiviers par ordre de l'évêque. De nombreux miracles sont relatés. Puis elles furent brûlées par les calvinistes. Les restes conservés par des chrétiens de Pithiviers furent ramenés à Saint-Lyé en 1664 après bien des péripéties. Elles reposent dans une châsse placée au pied de l'autel qui lui est dédié.
Chaque année, le lundi de Pentecôte, un pèlerinage rassemble un petit nombre de personnes.
L'église a été rénovée à plusieurs reprises, notamment en 1989 - travaux de réfection après une tempête - en 1990 - réfection de la sacristie - en 1993 - réfection d'une partie du carrelage de la nef - en 1995 - réfection de la toiture et du caquetoir - en 1996 - installation du coq et en 1997 - réalisation d'un chemin de promenade autour de l'église et de l'ancien presbytère.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Saint-Lyé-la-Forêt se blasonnent ainsi :

De gueules à un chêne arraché d'or enclos dans une cordelière en lacs d'amour d'argent nouée en pointe ; le tout enfermé dans une bordure réduite aussi d'or.

Création archives départementales du Loiret. Adopté le 23 avril 2013.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviôse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 1, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 2, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
  • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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